Tuesday, March 01, 2005

la lutte pour l'independance d'Israel

La résolution 181 du 29 novembre 19471. L'ANGLETERREA) novembre 1917- juin 1920: l'OETA (Occupied Enemy Territory Administration)Chef: sir Ronald Storrs, plus tard gouverneur de Jérusalem, grand adversaire du sionisme.B) 1er juillet 1920-15 mai 1948 : le Mandat britannique1. statut juridiqueConception de la SDN selon laquelle les peuples qui ne sont pas encore capables de se gouverner sont administrés par les « nations avancées ».1920 : à la Conférence de San Remo la SDN accorde à la GB le mandat sur la Palestine incluant la mise en œuvre de la Déclaration Balfour* (du 2 novembre 1917) et reconnaissant le lien historique du peuple juif avec la Palestine.*lord Arthur Balfour, ministre des Affaires Etrangeres1922 : ratification du texte du Mandat excluant dans son article 25 la Cisjordanie de son domaine d'application.L'article 4 reconnaît l'OSM comme étant l'Agence juive représentant le peuple juif, véritable Etat dans l'Etat.2. Le personnel administratifAnimosité envers les Juifs et sympathie pour les Arabes. « Il y a 2 sociétés en Palestine : l'une est anglo-arabe et l'autre est juive ».La police palestinienne était commandée par d'anciens officiers des forces anglaises en Irlande, infestée d'anciens membres des chemises noires de Mosley.3. Les7 Hauts-CommissairesSir Herbert Samuel (1922-28), lord Plumer (1925-28), sir John Chancellor (1928-31), sir Arthur Wauchope (1931-38), sir Harold MacMichael (1938-44), lord John Gort (1944), sir Alan Cunningham (1945-48).F4. Commissions britanniques d'enquête1921 : commission Haycraftmars 1930 : commission Shaw recommandant le réexamen de la politique d'immigration.1930 : commission Hope-Simpson recommandant la réduction l'immigration des Juifs et de leurs achats de terres.Juillet 1937 : commission Peel recommandant le partage de la Palestine.« La tendance officielle en Palestine à envisager avec pessimisme, et comme en s'excusant, ce problème essentiel (le sionisme) à contribue à développer dans l'esprit arabe la conviction que le Foyer National ne constitue pas un facteur immuable de notre politique et, si la résistance que lui opposent les Arabes était suffisamment vive et obstinée, la Puissance Mandataire pourrait bientôt, par lassitude ou même par crainte, y renoncer ».Automne 1938 : commission Woodhead constatant que le partage n'est pas réalisable.1939 : colloque de St James (Table Ronde) à Londres constatant l'opposition arabe. GB consent à négocier séparément avec les Juifs et les Arabes et, de plus, invitent les représentants de l'Arabie Saoudite, de l'Egypte et de l'Irak. Ce fut l'une des causes de la création de la Ligue Arabe en 1945.5. Livres blancsUn Livre blanc est un document politique officiel qui redéfinit l'interprétation donnée par les Anglais à leurs responsabilités envers la création d'un foyer national juif. Chaque Livre blanc concernant la Palestine porte le nom du ministre des Colonies en poste lors de sa promulgation.Emeutes 5/1921 : commission d'enquête Haycraft dont les conclusions sont :• Les Arabes sont responsables des violences.• Les racines des troubles résident dans l'anxiété des Arabes face aux engagements pro-sionistes des Anglais.1922 : Livre blanc de Churchill influencé par Herbert Samuel.• La GB ne souhaite pas voir la Palestine aussi juive que la GB est anglaise.• Confirme le droit des Juifs d'immigrer mais le nombre des immigrants ne doit pas être supérieur à la capacité d'intégration du pays.1929-30 : émeutes arabes déclenchent la commission Shaw dont les conclusions sont :• le réexamen de la politique d'immigration des Juifs.• La création d'une commission d'enquête scientifique sur l'utilisation de la terre.Le rapport Hope-Simpson recommande de réduire l'immigration juive et des achats de terres.1930 : Livre blanc de Passfield (Labour) adopte les recommandations des commissions Shaw et Hope-Simpson en s'opposant à l'immigration.1936 : révolte arabe conduit à la commission Peel qui recommande le partage de la Palestine. Les Juifs auraient la plaine côtière, la vallée de Jezréel et la majeure partie de la Galilée.La commission Woodhead estime que le partage n'est pas réalisable.2/1939 : colloque de Saint James Palace à Londres. Refus de la délégation arabe de s'asseoir à la même table que les Juifs.1939 : Livre blanc de MacDonald (le Munich de la Palestine)• Immigration de 75,000 Juifs en 5 ans puis subordination de toute immigration à l'accord des Arabes.• Restriction de la vente de terres aux Juifs.• Au bout de 10 ans établissement d'un Etat arabe indépendant dans lequel les Juifs n'excèderont pas un tiers de la population.C) La politique antisionistea) Aspect financierLes revenus du gouvernement provenaient du contribuable juif mais les charges de l'enseignement juif et des services sanitaires étaient exclusivement à la charge de l'Agence juive, si bien que les Juifs de Palestine finançaient les écoles arabes.b) Le laxisme envers les ArabesGB a toléré le terrorisme arabe en tolérant HAEH.GB a pris l'initiative de mêler les Etats arabes limitrophes à la question palestinienne en les invitant à la Table Ronde en 1939.GB a provoqué la création de la Ligue arabeLa GB laisse s'infiltrer en Palestine des milliers de mercenaires de Syrie, d'Egypte, du Liban et d'Irak, refuse de faire escorter les convois juifs et interdit aux Juifs d'utiliser des voitures blindées pour montrer qu'elle ne cherche pas à appliquer la solution du partage. La Légion arabe de Transjordanie se trouve sous le commandement anglais de Glubb Pacha.c) L'interdiction d'entrer en Palestine (1939-48)Voir « l'immigration illégale ».De 1939 à 1945 : empêcher la mainmise de l'Axe sur les Arabes.De 1945 à 1948 : empêcher la mainmise de l'URSS sur le Moyen-Orient.18/6/1945 : l'AJ demande en vain 100,000 permis d'immigration au Haut Commissaire.Septembre 1945 : Truman, à la suite d'un rapport de Earl Harrisson sur la situation des deportés, demande en vain 100,000 permis d'immigration.24/9/1945 : HW révèle que le Colonial Office à propose les 1,500 derniers permis d'immigration.d) Les épreuves de forceLa GB repousse systématiquement toute proposition de transfert de Juifs en Palestine en vertu du principe qu'il faut préserver la Palestine de l'influence russe, donc se concilier la sympathie arabe, donc s'opposer à l'alyah juive.Plan de Sir Harold Mac Michael (1943) : Désarmement de la Haganah Abolition des syndicats juifs Dissolution de l'Agence juive Arrestation des dirigeants juifs.26/7/1945 : les travaillistes avec Clement Attlee forment le gouvernement.Les Travaillistes, qui avaient été ardemment pro-sionistes tant qu'ils étaient dans l'opposition, deviennent anti-sionistes dès qu'ils arrivent au pouvoir le 26/7/1945 avec Clément Attlee et Ernest Bevin.Pourtant, des 1917 le soutien du Foyer national juif avait été inscrit au programme du parti travailliste qui, en outre, avait condamne le Livre Blanc de MacDonald sous le gouvernement Chamberlain.En fait, la politique étrangère de la GB au Moyen-Orient a inutilement grossi le poids des Arabes, est responsable de l'opposition arabe au sionisme et de la création de la Ligue arabe.Bevin, comme tous les antisémites, croit que les Juifs sont aux côtés des ennemis de GB, sont donc des agents bolcheviks, même si l'URSS combat le sionisme comme un mouvement fasciste.La presse anglaise emboîte le pas au gouvernement et professe 2 thèmes :• Admettre les Juifs déportés en Palestine mettra le feu au Moyen-Orient• Si les USA s'en mêlent, ils doivent prendre leur part de responsabilité24/9/1945 : HW révèle qu'au lieu des 100,000 permis d'immigrer demandés par le Président Truman, le Colonial Office propose 1,500 permis comme solde de tout compte aux termes du Livre Blanc.13/11/1945 : Bevin annonce la nomination de la Commission d'enquête anglo-américaine pour résoudre le problème des Juifs d'Europe et refuse d'admettre les 100,000 Juifs réfugiés en Palestine.29/6/1946 : Bevin veut liquider le sionisme en faisant arrêter 3,000 dirigeants juifs. 27 kibboutzim encerclés et fouillés.18/2/1947 : le Secrétaire aux Affaires Etrangères GB porte la question de la Palestine devant l'ONU.15/3/1947 : signature du traité d'assistance mutuelle entre la GB et la Transjordanie selon lequel chaque partie est tenue d'aider l'autre si cette dernière est engagée dans une guerre.e) La répression et la cruauté britanniquesGB enlève aux Juifs le droit de se défendre.29/8/1938 : pendaison de Shlomo Ben-Yossef.Janvier 1940 : confiscation d'armes à Ben-Shemen.22/4/1940 : condamnation de 8 dirigeants par tribunal GB pour détention d'armes.Mais GB se sert de la Haganah pour ses propres opérations militaires (1941 : Syrie avec Moshé Dayan, mai 1941 : raffineries de Tripoli, 20/5/1941 David Raziel, chef de l'Irgoun, tué à Habanyiah, Irak).22/3/1945 : pendaison de Elyahu Hakim et de Elyahu Ben-Tsuri (assassinat de lord Moyne).16/4/1947 : pendaison de 4 membres de l'Irgoun (Yehiel Drezner, Eliezer Kashani, Mordekhay Elkakhi et Dov Gruener.21/4/1947 : Meir Feinstein de Etzel et Moshé Barzani du Lehi se font sauter à la grenade.6/5/1947 : enlèvement d'un Juif de 16 ans, assassiné par l'équipe du Major R.A. FarranEvasion de plus de 100 prisonniers politiques de la forteresse de St Jean d'Acre, suivie de la pendaison de certains des assaillants.17/7/1947 : l'Exodus (l'un des 64 bateaux de l'alyah Bet), avec 4,500 passagers en provenance de Hambourg, s'approche d'Israël, est arraisonne par la marine GB. 3 morts et des dizaines de blessés. Les passagers sont transférés sur 3 bateaux à destination de la France.29/7/47 : pendaison de Avshalom Haviv, Meir Nakar et Yaakov Weiss de l'Etzel.13/4/1948 : 77 Juifs d'un convoi transportant du personnel de l'Université Hébraïque et de l'hôpital Hadassah sont tués en traversant un quartier arabe. La GB laisse faire systématiquement.2. LES ARABESLe mouvement sioniste a toujours reconnu aux Arabes de Palestine un droit à l'autodétermination politique et n'a jamais prétendu exercer une domination sur eux alors que les Arabes se sont toujours opposés au mouvement sioniste sous quelque forme que ce soit.L'OSM a toujours revendiqué une majorité juive sur les terres placées sous sa souveraineté.A) DémographieDe 1922 à 1942 la population arabe en Palestine est passée de 600,000 à 1,200,000 habitants, ce qui est surtout dû à l'immigration d'Irak, de Syrie et d'Egypte.B) Niveau de vieLe développement culturel et matériel est supérieur à celui des Arabes des pays voisins mais bien inférieur à celui des Juifs.C) Les émeutesa) Avril 1920 à JérusalemCauses :• Israël est considéré par les Arabes locaux comme la partie méridionale de la grande Syrie.• La conférence de San Remo séparant la Syrie d'Israël (le couronnement de Fayçal à Damas en mars, en tant que roi de la grande Syrie, était souhaité par les Arabes).• les incitations de HAEH* (Hadj Amin el-Husseini) au pogrome.*HAEH est né à Jérusalem en 1893. Son grand-père était mufti. Etudie à Istanbul et au Caire. Officier dans l'armée turque. Yeux bleus, roux, éloquent. Prêche l'union de la Palestine et de la Syrie. « Cette terre est arabe. Peu nous importe le progrès et l'abondance. ». Ami du rabbin Abraham Epstein.L'ironie du sort voulut que dans la Vieille Ville résidaient des Juifs anti-sionistes et que certains d'entre eux voulaient manifester avec les Arabes contre la Déclaration Balfour.Bilan du pogrome : 6 tués, des centaines de blessés, des maisons pillées. (Beaucoup d'entre eux étaient anti-sionistes et voulaient militer aux côtés des Arabes contre la déclaration Balfour). Zeev Jabotinsky et d'autres Juifs sont arrêtés pour port d'arme et emprisonnés à Akko. GB laisse faire les Arabes.HAEH est condamné à 10 ans de prison mais les services secrets de GB l'aident à fuir en Syrie. Herbert Samuel le gracie après 1 an et le nomme mufti de Jérusalem alors que le maire de Jérusalem était Hadjeb .el Nashashibi.b) 1er mai 1921Pogromes à Jaffa. 40 Juifs tués, dont Yossef Hayim Brenner. Petach Tikva, Rehovot et Hedera sont attaquées et défendues par GB. Kfar Saba est évacuée et détruite.Responsabilité des pogromesEléments nationalistes extrémistes venant des élites arabes locales.Eléments antisionistes parmi les hauts fonctionnaires GBJanvier 1922 : HAEH nomme chef du Conseil supérieur musulman dont les principales attributions sont : gestion du Waqf, nomination des cadis (juges) et des muftis régionaux.Ratification du Mandat par la SDNc) 2 novembre 1921Émeutes à Jérusalem. La police GB réagit avec fermeté.d) 23 août 1929Haut-Commissaire : John ChancellorEmeutes soutenues par les policiers arabes durent 8 jours à la suite du prêche de HAEH selon lequel les Juifs veulent mettre la main sur l'esplanade du Temple. La police GB incarcère les membres de la Haganah et confisquent leurs armes.Hébron : (absence de la Haganah et 1 seul agent de police anglais) 60 tués et 60 blessés sur un total de 600 Juifs.Safed : (absence de la Haganah) le quartier juif est incendié.Ramat-Rachel, Motza, Hartouv, Kfar Ouria, Beer Touvia, Houlda sont détruits.Bilan : 133 tués, centaines de blessés, nombreux pillages et incendies.Mars 1930 : rapport de la Commission Shaw recommandant le réexamen de la politique d'immigration juive. Il déclenche le rapport Hope Simpson recommandant la réduction de l'immigration juive et de l'achat des terres par les Juifs. Ces recommandations seront adoptées par le Livre blanc de Passfield.1931-38 : Haut-Commissaire Arthur Wauchope, général écossais de 57 ans.e) 19 avril 1936Pogrome à Jaffa : 9 tués et 54 blessés.25 avril : création du Conseil supérieur arabe à Naplouse sous la conduite de HAEH. Proclamation d'une grève générale (durée : 175 jours) fin 1935 avec 3 exigences :• Cessation immédiate de toute immigration juive.• Interdiction de vendre des terres aux Juifs.• Constitution d'un gouvernement à majorité arabe.Le port de Jaffa est paralysé mais la grève contraint l'économie juive à se développer. Les Arabes harcèlent le Yishouv de tous côtés. C'est ainsi que fut créé l'organisation des נוטרים qui compte en 1939 15,000 membres regroupés en 10 bataillons. La Haganah réplique, ainsi que ארגון ב' créé en 1931, du mouvement révisionniste.Bilan : victimes à Jérusalem, Safed et Hébron. 80 tués, 400 blessés, 2,000 agressions anti-juives, 200,000 arbres et 17,000 dounams de récoltes détruits.7 août 1936 : Edouard VIII nomme la commission William Robert Peel de 6 membres qui arrive en Israël le 11/11/1936 sous forme d'une délégation sous la conduite du juriste Leonard Stein. La commission doit remettre des conclusions sur 4 points :• causes essentielles des émeutes• conditions d'exécution du Mandat vis à vis des Juifs et des Arabes.• les plaintes des 2 côtés.• recommandationsJuifs : 38 témoins (dont HW, DBG, Zeev Jabotinsky, interdit de séjour en Palestine et Moshé Shertok) et rapport de 300 pages. Arabes : 14 témoins et rapport de 13 pages. HW parle des 6 millions de Juifs menacés par la montée de l'antisémitisme en Europe, disant notamment que le monde se divise en 2 : celui où les Juifs ne peuvent pas vivre et celui où ils n'ont pas le droit d'entrer.1937 : publication des conclusions de la Commission Peel avec la partition de la Palestine (pour la 1ère fois il est question d'un Etat juif avec la Galilée, les vallées du nord et la côte méditerranéenne jusqu'à Beer Touvia. Etat arabe : les montagnes et le Néguev. Statut particulier pour Haïfa et Nazareth). DBG et HW approuvent mais le 20ème Congrès décide de ne pas prendre de décision.Fin 1937 : arrivée de Charles Orde Wingate, officier écossais qui, après avoir créé les unités combattantes de nuit, finit par être renvoyé en GB.26 septembre 1937 : les Arabes assassinent Lewis Andrews, gouverneur de la Galilée et favorable au sionisme.Bilan (10/1937-9/1938) : 415 tués.Le Conseil supérieur arabe est dissous par GB. HAEH s'enfuit à Beyrouth puis en Irak où il organise des pogromes causant la mort de 400 Juifs. Il fuit en Iran où il se cache à l'ambassade japonaise, puis en Italie où il rencontre Mussolini puis arrive à Berlin en 1941. En 1944 fonde en Bosnie un régiment SS de musulmans. En 1945 est emprisonné en France puis s'enfuit en Egypte où Farouk lui interdit toute activité politique.2 octobre 1938 : des Arabes agressent le quartier Kyriat-Shmouel à Tibériade.3. LES JUIFSA) point de vueLa Palestine était leur terre deux fois promise, une fois au mont Sinaï, et la 2ème fois à Downing street.1943 : 55% des Juifs palestiniens étaient des manuels et 11% commerçants. La majeure partie des terres achetées était à l'origine des déserts.4 optiques :- optique libérale : collaboration avec les Arabes (Weizmann et Ahad-Ha'am)- optique « Brit Shalom » : Etat bi-national (Arthur Ruppin et Yehouda Leib Magnes)- optique révisionniste : impossibilité d'envisager un accord avec les Arabes. Nécessité de créer une Légion juive en guise de mur de fer.Optique travailliste : il faut d'abord parvenir à une majorité juive.B) L'autodéfenseLa création des vigiles est nécessitée par les attaques incessantes de Arabes. Jusqu'en 1920 la défense des Juifs dépendit de GB. La Haganah fut une tolérance des Anglais jusqu'en 1938. Théoriquement les Juifs n'avaient pas le droit de posséder des armes. Mais sans armes ils étaient massacrés.1936-39 : politique de modération (Havlaga), ce qui explique la création de l'Etzel en 1938.A partir du Livre blanc de 1939 la Haganah devient l'ennemi de GB.30,000 Juifs s'engagent dans les troupes GB mais aucune publicité n'en est faite.1940-42 : la Haganah collabore avec GB.Mai 1941 : naissance du Palmakh. Auparavant l'armée était basée sur le volontariat. Une unité « allemande » et une unité « arabe ». Ces unités sont entretenues par les mouvements kibboutziques. Trêve entre GB et l'Etzel de 9/1939 jusqu'à la tragédie du Struma (2/1942), ce qui amène la fondation du Lekhi.1943 : Menahem Begin ressuscite l'Etzel et remplace Yaakov Meridor, lequel avait remplacé David.Novembre 1943 : évasion spectaculaire de membres du Lekhi du camp de Latrun grâce à David Friedmann-Yellin.1er février 1944 : l'Irgoun commence ses opérations contre les installations GB.Août 1944 : tentative d'assassinat contre Harold MacMichael.Automne 1944 : formation de la Brigade juive sur intervention de Winston Churchill. L'AJ demande à l'Irgoun et au Lekhi de stopper leurs opérations anti-GB.Octobre 1944 : assassinat de lord Moyne au Caire. L'AJ (Moshé Shertok responsable) mobilise la Haganah à collaborer avec GB contre l'Etzel et le Lekhi (« saison ») jusqu'en novembre 1945 avec la déclaration de Bevin sur la Palestine.Novembre 1944 : GB déporte 250 membres Irgoun et Lekhi en Erythrée jusqu'en 1948.Jusqu'à la publication du Livre Blanc de MacDonald l'AJ prévoyait de construire Israël avec l'aide de la GB.8/5/1945 : Sur 7 millions de Juifs européens, il en reste 1 à la fin de la 2e GM, dont 700,000 personnes déplacées. Les libérateurs US et GB ne font pas un geste pour les accueillir dans leurs pays, ce qui suscite une opinion favorable aux J dans le monde occidental.La constatation par l'AJ du reniement des promesses électorales du parti travailliste une fois au pouvoir amène l'AJ à entrer dans la voie du terrorisme.10/10/1945 : la Haganah entre en conflit avec GB en libérant 170 Juifs syriens et irakiens que GB voulait renvoyer dans leurs pays d'origine.31/10/1945 : sabotage par la Haganah des chemins de fer en Palestine, de la raffinerie de pétrole de Haïfa et de bateaux patrouilleurs de la police GB.16/6/1946 : « la nuit des ponts ». Le Palmakh fait sauter 11 ponts.29/6/1946 : « le shabbat noir ». À l'initiative de Montgomery, tentative d'arrêter tous les chefs de l'AJ et de la Haganah : 3,000 Juifs arrêtés 4 mois22/7/1946 : attentat contre l'hôtel du roi David. Malgré l'avertissement de l'Irgoun, 82 morts, dont 25 GB, 40 Arabes et 17 Juifs. Rupture entre Haganah et Irgoun.Mai 1947 : attaque de la forteresse de Akko.Septembre 1947 : suspension des hostilités anti-GB de la part de la Haganah, Irgoun et Lekhi.4. La position USA5.5 millions de Juifs.En cours de mandat FDR remplace Henry Wallace par Harry Truman.FDR se montre très réservé sur la question sioniste.Le 7/11/1944 FDR est réélu après avoir promis son aide aux sionistes. Un entretien avec Ibn Seoud l'amène à renier sa promesse. En 2/1945 se tient Yalta où il n'est pas question de créer un Etat juif.12 avril 1945 : mort de Roosevelt. Harry Truman président.5. La position URSS15 mai : Andrei Gromyko proclame le soutien de l'URSS aux Juifs.6. L'ONUa) Les 4 commissions internationales (1945-47)• Commission d'enquête anglo-américaine (18e commission) nommée en 12/1945Visite des camps de DP en Allemagne et Autriche.20/4/1946 : conclusions du rapport :• impossibilité de réinstaller les DP en Europe• 100,000 permis d'immigration• Extension du mandat GB• Maintien de l'immigration juive selon article 6 du mandat.Bevin refuse de rencontrer les membres de la Commission et enterre le rapport. Son but : faire disparaître l'obstacle à la collaboration anglo-arabe. Les Juifs bénéficieraient d'un « statut minoritaire garanti », cad d'une persécution garantie.Les 2 derniers Hauts Commissaires, Lord Gort et Sir Alan Cunningham, s'opposent au projet.Attlee fait dépendre l'admission des déportés de la dissolution et du désarmement de la Haganah (sans désarmer les armées de la Ligue arabe), ce qui équivalait à un suicide des Juifs. Or la Commission avait discute puis rejeté cette condition.• Août 1946 : plan Morrison-Grady pour une fédéralisation ou une cantonalisation de la Palestine.• 28/4/1947 : l'AG de l'ONU décide de la création de l'UNSCOP (United Nations Special Committee on Palestine).La Commission est présidée par le Suédois E. Sandstroem et composée de 11 Etats non-membres du Conseil de Sécurité et n'ayant aucuns intérêts au Moyen-Orient. Elle réside en Palestine du 15/6 au 15/7. Les dirigeants de l'AJ se présentent devant elle tandis que les Arabes refusent de collaborer et de se présenter devant elle malgré les efforts de l'Inde et de l'Iran de les en dissuader.Europe : Hollande, Yougoslavie, Suède, Pologne.Asie : Iran, IndeAmérique : Uruguay, Guatemala, Pérou, Cuba.Océanie : Australie31/8/1947 : remise du rapport de l'UNSCOP à Genève. Conclusions : À l'unanimité, il y a lieu de mettre un terme au mandat des que possible. A une majorité de 7 voix, il faut procéder au partage avec le Néguev pour les Juifs et dans une proportion de 62% à 38% en faveur des Juifs. Union économique entre les 2 Etats. Jérusalem aura un statut international. La minorité (Iran, Inde et Yougoslavie) recommande un Etat binational.Les Arabes refusent tout en bloc.18/9/1947 : décisions du Conseil supérieur arabe : départ de la GB de Palestine indépendance de la Palestine arabe On ne discute de rien d'autre.19/9/1947 : rencontre de David Horowitz, directeur du Département économique de l'AJ et de Aba Eban avec Azzam Pacha, secrétaire de la Ligue arabe.Horowitz : La présence des Juifs au Moyen-Orient est un fait.Tôt ou tard les Arabes devront s'y faire.Nous proposons un accord avec les Arabes en 3 parties :• politique• sécuritaire • économiqueAzzam : Les Arabes ne veulent pas de la présence juive en PalestineLes Juifs n'obtiendront par voie pacifique ou par compromis. Vous n'aurez la terre que si vous la prenez. De même que nous avons chassé les Croisés, nous ferons tout pour vous chasser. Seule solution pacifique : autonomie juive dans une société arabe.Les chefs de l'AJ acceptent la résolution majoritaire avec des réserves concernant l'attribution de la Galilée occidentale aux Arabes et l'extraterritorialité de Jérusalem. Constatant l'intransigeance arabe, ils décident de procéder aux préparatifs de guerre avec les Arabes.L'assemblée de l'ONU nomme un comité spécial « ad hoc » pour étudier le rapport.• Comité « ad hoc »Commence à siéger le 4/10/1947.11/10/1947 : refus de GB d'appliquer les conclusions du rapport sans proposer aucune autre solution,Décision de mettre fin au Mandat et de quitter la Palestine.Loy Henderson, chef du département Moyen Orient au State Department ainsi que Foster Dulles condamnent la décision de l'UNSCOP. Henderson prévoit que l'Etat juif sera théocratique et raciste.Georges Marshall, le Secrétaire du Département d'Etat US, après un débat de 8 jours, et Herschel Johnson, chef de la délégation US (sous la pression de David Niels, conseiller de Truman, du général Hidring et d'Elinor Roosevelt), proclament le soutien des USA à la résolution majoritaire.13/10/1947 : Semion Tserapkin, délégué URSS, soutient la résolution majoritaire.Les sionistes n'imaginaient pas un instant un vote identique des USA et de l'URSS.17/10/1947 : le Secrétaire d'Etat aux Colonies Creech-Jones déclare que :• GB n'accepte pas la responsabilité d'imposer en coopération avec d'autres nations une solution de nature à soulever l'opposition des Juifs ou des Arabes et nécessitant l'usage de la force. En clair, GB fait appel à ONU pour empêcher querelle entre Juifs et Arabes mais repousse la décision de l'ONU qui obligerait Juifs et Arabes à mettre fin à leur querelle. Elle précise qu'en cas d'absence d'accord de l'ONU elle évacuera la Palestine le plus tôt possible.Ainsi, la période de transition, prévue pour 2 ans, se trouve réduite à 2 mois.• Les restrictions à l'alyah subsisteront jusqu'au départ de la GB de Palestine.La date prévue pour le vote à l'AG avait été prévue pour le 21/10/1947 mais, à cause de la déclaration de Creech Jones, le Comité « ad hoc » crée 3 sous-commissions :a) Une sous-commission (« du partage ») chargée d'examiner la résolution majoritaire de l'UNSCOP composée de : Canada, Tchécoslovaquie, Afrique du Sud, USA, URSS, Uruguay et Venezuela.b) Une sous-commission chargée d'examiner la résolution minoritaire et les propositions arabes composée de : Afghanistan, Colombie (Gonzalez), Equateur, Irak, Liban, Pakistan, Arabie Saoudite, Syrie et Yémen. Le délégué colombien, neutre, démissionne et n'est pas remplace.Elle traite de :L'AG à-t-elle le droit d'imposer le partage et faut-il soumettre cette question à un tribunal international ? La proposition est rejetée à 1 voix de majorité.Faut-il créer une commission pour reclasser les Juifs déplacés dans les Etats-membres de l'ONU ? Proposition rejetée.c) Une sous-commission chargée de concilier les Juifs et les Arabes composée de : Australie, Siam et Islande.11/11/1947 : la sous-commission du partage se met d'accord sur les frontières des 2 Etats et sur la transmission des pouvoirs. Les Arabes refusent de se présenter, si bien que l'influence des Juifs se trouve renforcée.12/11/1947 : Bevin donne l'ordre à Cadogan de ne pas participer à la sous-commission du partage.14/11/1947 : le Délégué anglais, Sir Alexander Cadogan, repousse cette décision et dit qu'il n'y aura pas de troupes GB pour assurer la mise en oeuvre du partage.21/11/1947 : nouveau plan avec troupes ONU. Cadogan : « pas de partage d'autorité entre ONU et GB jusqu'au départ de la GB », donc « après nous le déluge ».25/11/1947 : le Comité vote comme suit :25 membres pour la solution majoritaire13 membres contre17 abstentions (dont GB)Il manque donc 1 voix. Maintenant la décision finale dépend de l'AG.b) Le vote de l'assemblée générale de l'ONU du 29/11/1947Le lieu et les délégationsLe Secrétariat de l'ONU se tient à Lake Success et l'Assemblée Générale à Flushing Meadows.Président de l'AG : le Brésilien Oswaldo AranhaDélégués GB à l'ONU Arthur Creech-Jones et Sir Alexander Cadogan.Ambassadeur US à l'ONU, Herschel JohnsonDélégué URSS Semyon TsarapkineDélégué tchèque Jan MasarykChef du département Moyen-Orient au State Department Loy Henderson26/11/1947 : Le vote était prévu à l'origine le mercredi 26 novembre et jeudi 27/11 avait lieu le Thanksgiving Day.Thanksgiving Day (journée d'action de grâces) se fête le quatrième jeudi de novembre. Nombreux sont les Américains qui prennent un jour de congé le lendemain afin de disposer d'un long week-end de quatre jours. Cela leur permet d'aller rendre visite à leur famille et à leurs amis éloignés. La fête remonte à 1621, soit un an après l'arrivée au Massachusetts des puritains résolus à pratiquer librement leur religion. Après un hiver très rude qui vit mourir la moitié d'entre eux, ils se tournèrent vers les tribus indiennes voisines qui leur apprirent à cultiver le maïs et d'autres plantes.  l'automne suivant, une récolte magnifique leur inspira l'idée d'exprimer leur reconnaissance en organisant une fête, qui acquit la dimension d'une tradition nationale non seulement parce qu'elle célèbre la prospérité qu'ont trouvée de nombreux Américains, mais aussi parce que les sacrifices consentis par les Pères pèlerins au nom de la liberté continuent de fasciner les esprits. De nos jours, le déjeuner de Thanksgiving se compose toujours de quelques-uns des plats servis lors de la première fête : dinde rôtie, sauce aux airelles, pommes de terre, tarte au potiron. Avant le début du repas, les familles et les amis font en général une pause pour remercier des bénédictions qui leur ont été accordées, ainsi que de la joie de se trouver réunis pour l'occasion.Les délégués irakien et pakistanais renoncent à parler.Pour obliger l'AG à différer le vote, afin de gagner encore quelques « oui » en Europe et en Amérique Latine, les sionistes demandent à leurs amis d'allonger leurs discours, ce que font les délégués uruguayens Rodrigo Fabrigat, guatémaltèque Garcia Granados et vénézuélien Pedro Soloaga. Nachum Goldman encourage l'obstruction parlementaire et donne pour instruction de lire des psaumes et la Bible si nécessaire. Grâce à Rodrigo Fabrigat, son discours dure jusqu'à 19 heures. A ce moment la, Aranha déclare : « les Délégués ont entendu des arguments sérieux et ont besoin d'un temps de réflexion. Le vote est donc reporté au 28/11.Le financier Bernard Baruch mobilise le New York Times pour convaincre les abstentionnistes de voter pour le partage.La plupart des Etats se moquent éperdument de savoir si l'Etat d'Israël renaîtra ou pas. En outre, la plupart des délégués n'ont pas la moindre idée de l'enjeu ou de la nature du conflit.27/11/1947 : le Grand Rabbin de Jérusalem invite la communauté juive à prier au Mur des Lamentations. Thanksgiving Day.28/11/1947 : les Arabes, épaulés par la Colombie et la France (Alexandre Parodi), à cause de la Syrie, le Liban et l'Afrique du Nord, essaient de repousser le vote. Alexandre Parodi propose d'accorder 24 heures aux deux parties pour une ultime tentative de conciliation.Amos OzComment trouver une majorité des 2/3 ? chaque soir son père, Arie Klausner, se livrait à des pronostics déprimants : les 11 pays musulmans et arabes voteront « non », le Pape poussera les pays catholiques à s'opposer à l'Etat juif, ce qui nous fera perdre les pays d'Amérique latine, Staline forcera les membres du bloc communiste à adopter sa position anti-sioniste, sans compter GB qui dresse les membres du Commonwealth à s'opposer à l'Etat juif, la France ne voudra pas s'attirer les foudres de ses colonies arabes, la Grèce a des liens très étroits avec le monde arabe, l'influence des pays pétroliers arabes risque de peser sur la position des USA.Or, Truman décide de voter « oui » malgré l'opposition du State Department.Staline décide de voter « oui » pour contrer les intérêts GB au Moyen-Orient, près des champs de pétrole.Le Vatican est séduit par le statut international de Jérusalem qui ne serait ni musulmane ni juive.Les Européens sont soulagés, en votant « oui », de se débarrasser de tous ces réfugiés miséreux.Il n'y a qu'une seule radio dans la rue Amos au quartier de Kerem Avraham. Elle est installée sur le balcon et branchée à plein volume. Lake Success, donc « succès », dit Arie Klausner. Amos n'a que 8 ans. Sa mère lui promet de le réveiller si le résultat est positif. A minuit passé, Amos se réveille seul et regarde par les persiennes qui donnent sur la rue : une foule silencieuse d'hommes et de femmes, pétrifiée par l'attente, y est massée. On n'entend que la voix américaine du speaker de l'assemblée générale des Nations Unies. A la fin des résultats règne un silence total dans la rue. Puis la voix reprend : « 33 « oui », 13 « non, 10 abstentions et 1 absent ». c'est alors que la voix est littéralement couverte par un véritable rugissement en provenance de la radio puis, après un silence de quelques secondes de stupéfaction, un hurlement général démentiel de délire triomphal s'exhale de toute la rue en transe. C'est la seule fois que Amos voit ses parents réunis dans une étreinte. C'est la seule fois où il entend son père, lui si maître de lui-même, à présent déchaîné, vociférer son émotion. Amos crie aussi, comme son père. Puis viennent les chants et les danses, les embrassades et les larmes de joie, les distributions gratuites de boissons et de friandises.Arie raconte alors à son fils quelques unes des humiliations essuyées à l'école en Pologne par lui et son père de la part des goyim et que, désormais, maintenant qu'il y a un Etat juif, cela n'aura plus jamais lieu.Récit : Le vote de l'Assemblée Générale (128e assemblée plénière) du samedi 29 novembre 1947 à Flushing MeadowsFlushing Meadows, une ancienne patinoire transformée en salle provisoire pour la session de l'assemblée générale de l'ONU, se trouve à mi-chemin entre NY et Lake Success.La majorité requise est les 2/3 des votants.Comme on prévoit 15 « non », 30 « oui » sont nécessaires, ce qui est peu probable.L'opinion est que 4 Etats auront un rôle décisif : Haïti, Liberia, Ethiopie et Philippines.Plusieurs délégués prévoient de voter « non « ou de s'abstenir. 12 délégués changent d'avis le dernier jour.La plupart des membres de l'ONU se moquent éperdument du problème de la création d'un Etat juif et leurs délégués n'ont pas la moindre idée de l'enjeu qu'il représente ni de la nature du conflit. Le niveau intellectuel et moral de quelques délégués, vénaux et en quête de plaisirs uniquement, est assez bas.La salle de Flushing Meadows est pleine à craquer : sur 15,000 demandes 1,000 obtiennent 1 carte d'entrée.Le vote commence à 17 h (il est minuit à Tel-Aviv). Lire le récit de Amos Oz.Europe1 « non » (Grèce)La France et la Belgique s'étaient abstenues à la commission « ad hoc ». Aba Eban et Maurice Fischer préparent un télégramme signe de HW adressé à Léon Blum.La Grèce, 1er intervenant, annonce son « non » car a besoin des Arabes mais promet de s'abstenir car dépend des USA. Pourtant elle votera « non ».La Suède donne des arguments contre.AfriqueL'Ethiopie passe du « non » à l'abstention.AsieLe général Romulo, des Philippines, prévoit de voter « non » bien que ce pays dépende des USA. Les Philippines, où il y a beaucoup de musulmans, reçoivent des pressions de 26 sénateurs US, appuyés de 2 juges de la Cour suprême comme de la Maison Blanche. Elles voteront « oui ».La Thaïlande ne votera pas car le prince Wan quitte les USA le matin du 29 bien qu'il ait reçu mandat de voter « non ».La Chine, où il y à beaucoup de musulmans et qui n'est pas encore communiste, s'abstiendra.Révolution au Siam où le nouveau gouvernement rappelle la délégation.Amérique du Sud6 abstentions (Argentine, Chili, Colombie, El Salvador, Honduras, Mexico).1 « non » (Cuba)Le Libéria votera oui grâce à des pressions sur Harvey Firestone, le roi du pneu.Haïti tergiverse entre le « oui » et le « non ». Au dernier moment, reçoit instructions de voter « oui » car attend un prêt de 5 millions de $ des USA.Le délégué cubain Julermo Belt voulait le leadership de l'Amérique latine et de l'Asie. Pour cela il avait besoin du soutien des pays arabes et votera « non ».Le délégué argentin décide de s'abstenir malgré les instructions de Juan Péron qui avait décide « oui ».Le Chili, bien que son président Gonzalo Videla ait été favorable au « oui », s'abstient.Le délégué chilien, le Dr Cesar Acosta se plaint de ne pas recevoir d'instructions claires de son gouvernement.Résultats définitifs33 « oui », 13 « non », 10 abstentions, 1 absent (Thaïlande).Oui: Afrique du Sud, Belgique, Bolivie, Brésil, Biélorussie, Canada, Costa Rica, Danemark, Equateur, France, Guatemala, Haïti, Hollande, Islande, Liberia, Luxembourg, Nicaragua, Norvège, Nouvelle Zélande, Panama, Paraguay, Pérou, Philippines, Pologne, République Dominicaine, Suède, Tchécoslovaquie, Ukraine, URSS, Uruguay, USA, Venezuela.Non : Afghanistan, Arabie Saoudite, Cuba, Egypte, Grèce, Inde, Iran, Irak, Liban, Pakistan, Syrie, Turquie, Yémen. (La Transjordanie n'était pas encore membre de l'ONU).Abstentions : GB, Yougoslavie, Ethiopie, ChiliRéactionsJoie délirante en Israël.Rassemblement organise par Poalei Tsion à NY, où HW est porté en triomphe.A l'hôtel Kalia, près de la Mer Morte, on réveille DBG pour danser. « Je ne pouvais pas, dira-t-il, car je savais que nos jeunes se feraient tuer ». La nuit même Reuven Shiloach le ramène à Jérusalem. Begin manifeste sa désapprobation sur la partition. Golda Méir : « Aucun de nous n'a eu ce qu'il voulait. Vivons en paix et dans l'amitié ».L'ONU met en place une commission de mise en œuvre de la résolution 181 (Bolivie, Danemark, Panama, Philippines et Tchécoslovaquie).c) l'assassinat du comte Folke Bernadotte (17/9/1948)Beau-frère du roi Gustave-Adolphe V. vice-président de la Croix Rouge suédoise. Avait sauvé 20,000 Juifs en négociant avec les nazis.20/5/1948 : nommé Délégué par le Conseil de Sécurité de l'ONU.11/6/1948 : après 9 jours obtient le 1er cessez-le-feu mais bloque l'alyah. Puis met au point une solution différente de la résolution 181 incluant :Fédération Israël-Jordanie.Retour des réfugiés arabes.Annexion de la Palestine arabe et du Néguev par la Transjordanie.17/9/1948 : assassiné par le Lehi. Le gouvernement provisoire dissout le Lehi. Nathan Yellin-Mor et Mathieu Shmulewicz sont emprisonnés quelques mois. Itzhak Shamir et Israël Eldad entrent dans la clandestinité.Ralph Buntch remplace Bernadotte.

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