Tuesday, March 01, 2005

les protocoles des Sages de Sion

Les Protocoles des Sages de Sion – Plan de conférence
1. 9e commandement : «לא תענה ברעך עד שקר”2. Puissance de la calomnie Contre un individuDans la vie courante « אחותך זונה »Dans le roman : Le comte de Monte-Cristo (Edmond Dantès) – prison à perpétuitéDans la Bible : La femme de Putiphar et Joseph – prison à perpétuitéL'Affaire Dreyfus : Cdt Hubert Henry et Alfred Dreyfus : réclusion à perpétuité Le sénateur Auguste Scheurer-Kestner – crise cardiaqueEmile Zola : assassiné à Medan en 1902France : l'affaire Roger Salengro – suicide L'affaire Joseph Caillaux – assassinat du directeur du FigaroIsraël : l'affaire Meir Toubiansky – condamnation à mort Ehud Barak accusé de lâcheté à Tsehelim par Tsakhi Hanegbi (Gueoula Cohen) Contre le peuple juifDans la Bible : Pharaon et l'accusation de 5e colonne – extermination de tous les bébés mâlesSous l'empire romain : Apion et l'accusation de crime rituelLa chrétienté : accusation de crime rituel – bûcherLittérature française : Edouard Drumont – « La France juive »La presse française : « La libre Parole »La presse nazie : « der völkische Beobachter » - « der Stürmer »3. Définition des Protocoles des Sages de Sion (ou programme juif de conquête du monde)Définition des termes « protocole » et « Sages de Sion ».Il s'agit d'une pseudo conférence internationale composée de 24 réunions judéo-maçonniques qui se seraient tenues secrètement lors du 1er Congrès sioniste mondial et au cours desquelles les Juifs du monde entier auraient mis au point un plan diabolique pour devenir les maîtres du monde. Lors de chaque réunion un Sage de Sion s'adresse aux chefs du peuple juif pour leur exposer un plan de domination de l'humanité en détruisant les monarchies et la civilisation chrétienne. Les moyens recommandés sont : Discréditer la religion par la franc-maçonnerie répandre des idées subversives, pour entretenir la haine entre les classes sociales. encourager le luxe, pour abattre les capacités de résistance. développer l'industrie, pour anéantir l'agriculture et l'aristocratie traditionnelle d'entretenir des crises économiques, pour encourager les révoltes de faire main basse sur l'or, pour acquérir de la puissance posséder les organes de presse, pour manipuler l'opinion répandre la doctrine libérale, pour corrompre le peuple et désagréger les nations instrumentaliser les partis politiques, pour instiller les mêmes idées diriger l'enseignement, pour endoctriner la jeunesse faire éclater un conflit mondial, pour hâter le règne des chefs d'Israël4. Histoire chronologique des PSS (1864-1999) ou la reconstitution d'un puzzle1864 : publication du pamphlet de Maurice Joly (22/9/1829-1/7/1878) « Dialogue aux enfers entre Machiavel* et Montesquieu** » où il est exposé en 25 dialogues et 324 pages comment Napoléon III compte s'emparer de toutes les institutions françaises politiques, économiques et culturelles. Joly est condamné à 15 mois de prison en 1865. Se suicide en 1878.* Nicolo Machiavelli (1469-1527) homme politique, philosophe et écrivain florentin. « Le Prince »** Charles de Secondat, baron de la Brède et de Montesquieu (1689-1755). « Lettres persanes » et « L'esprit des lois »1901 : Mathieu Golovinski (6/3/1865-1920), avocat radié et journaliste à scandale, compose les PSS à Paris à la demande de Pierre Ivanovitch Ratchkovski, chef de l'Okhrana et représentant de la police politique du Tsar à Paris entre 1884 et 1902, auteur de « la Russie juive », expert en faux et en provocations politiques (meurt subitement en 10/1910), est payé par Henri Bint, employé de l'Okhrana, et en lit des passages à la princesse Catherine Radziwill. Celle-ci se souviendra avoir remarqué une tache d'encre sur la couverture des PSS. Cette composition est en fait un plagiat de la brochure de Maurice Joly. Les PSS parviennent à Serguei Nilus la même année par le biais de Komarovskaya, l'ancienne maîtresse de Nilus. 1er novembre : 1ere traduction en russe des PSS (Lepekhine).1903 : publication d'extraits des PSS par Krushevan dans Znamia.1905 : Nilus annexe les PSS à son livre « Le Grand dans le Petit ».1909 : le comte Alexandre du Chayla rencontre Nilus à Optina Fostine et, après avoir lu l'original des PSS, acquiert la conviction qu'il s'agit d'un texte absurde et se souviendra de la tache d'encre sur la couverture. Nilus fait part à du Chayla que ce texte lui a été remis à l'initiative de Ratchkowski.1917 : les Russes blancs (Petlioura, Denikine et Wrangler) diffusent les PSS auprès de leurs troupes. Des exemplaires tombent entre les mains d'officiers britanniques (général Windham Deeds) en Palestine et parviennent à la connaissance de Hayim Weizmann. Les Russes blancs en remettent d'autres à des officiers japonais et les diffusent en Allemagne.Serguei Svatikov, ministre du gouvernement Kerenski, se rend à Paris pour démanteler l'Okhrana et interviewe Henri Bint à Paris sur le rôle de Mathieu Golovinski dans l'élaboration des PSS.1920 : essor des PSS au moment de la mort de Mathieu Golovinskila bombe explose1. 1ere édition en Allemagne par Ludwig Müller (Gottfried zur Beck)2. 8 mai : le Times (Angleterre) publie « Le péril juif, un pamphlet dérangeant. Demande d'enquête »3. 22 mai : Henri Ford (USA) publie »Le Juif international – un problème mondial » et accuse le juge Louis Brandeis d'avoir manipulé le président Wilson dans sa décision de participer à la 1ere Guerre mondiale. Il désavouera les PSS en 1927.1921 : l'année des révélations1. Témoignage de Catherine Radziwill dans le « American Hebrew » accusant, sans preuves hélas, Ratchkovski comme responsable des PSS et Mathieu Golovinski comme le faussaire. Se rappelle la tache d'encre sur le document lu par Golovinski.2. Août : article rectificatif de Philip Graves dans le Times, sous le titre « La fin des Protocoles », après les révélations de Raslovslev sur la similitude des PSS avec un pamphlet de 324 pages auquel manque la page de titre mais avec le mot Joly sur le dos de la reliure. C'est la découverte du plagiat.3. Alexandre du Chayla publie dans un journal lyonnais (France) le récit de ses rencontres avec Nilus et révèle que le document original des PSS provient de Pierre Ratchkovski, chef de l'Okhrana à Paris.Svatikov revient à Paris, achète les archives (rédigées en français) d'Henri Bint et les dépose à Prague.L'utilisation des PSS par les Nazis et le procès de Berne1923 : Alfred Rosenberg publie les PSS.1925 : Hitler mentionne les PSS dans Mein Kampf.1934 : procès à Berne intenté par Georges Brunschwig contre le Parti nazi suisse pour avoir diffusé les PSS et diffamé le peuple juif.Témoins : Serguei Svatikov (archives de Henry Bint + identité de Mathieu Golovinski) Du Chayla (critique interne du texte en 1909+ tache d'encre) Philip Graves (plagiat des « Dialogues aux enfers entre Machiavel et Montesquieu) Albert Losli (plagiat des « Dialogues aux enfers entre Machiavel et Montesquieu)Remarque : le témoignage de la princesse Radziwill n'est pas retenu à cause de ses imprécisions dans les dates.1946 : les Soviétiques s'emparent des archives de Henri Bint à Prague.1951 : 1ère édition au Caire, suivie de plusieurs autres dans divers pays musulmans.1999 : l'historien russe Mikhaïl Lepekhine établit définitivement, après 5 ans de recherche dans les archives soviétiques, que Golovinski est bien le faussaire des PSS.2002 : « Le cavalier sans monture », feuilleton télévisé en Egypte.Aujourd'hui les PSS poursuivent leur sinistre carrière et sont en vente libre en Russie, Inde, Japon et en Amérique latine. Rien d'étonnant que la juge retraitee Hadassa Ben-Ito ait titre son livre sur l'histoire des PSS : « Le mensonge qui ne veut pas mourir ».

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